Kaboul Kitchen : Quand Gilbert Melki fait dans l’humanitaire sauce afghane

Kaboul Kitchen

  • Pitch de Kaboul Kitchen

Afghanistan, 2005. George Bush est président des États-Unis, Jacques Chirac est président de la France et Jacky (Gilbert Melki), patron du resto « Kaboul Kitchen ». Tous les expatriés de Kaboul y viennent faire la fête. Quand sa fille débarque, Jacky ne la reconnaît pas et pour cause, il ne l’a pas vue depuis 20 ans. Elle est venue faire de l’humanitaire. Lui est là pour faire du fric…

  • Avis perso

Une série truculente dans un univers des plus original à la morale plus que douteuse mais au combien marrante !

Avec son humour sans pour autant être dénuée d’émotions, cette série télévision vous apportera un vent de fraîcheur télévisuel qui actionnera vos zygomatiques plus d’une fois par épisode.

Gilbert Melki en Jacky est vraiment incroyable dans son rôle d’ours mal léché ayant pour miel les dollars faciles des expats car comme ils disent au Kaboul Kitchen, c’est cher et pas bon mais y a rien d’autres à des kms à la ronde ! Ses mimiques faciales, ses colères, ses vannes pourries seront tout simplement alléchantes !

Simon Abkarian en général Amanullah, mi-dictateur mi narco-traficant, excelle lui aussi dans les vices qui l’habitent.

Quant à Sophie, la fille de Jacky, interprétée par Stéphanie Pasterkamp est une garce au grand coeur à rendre fou n’importe quel père !

Enfin petit coup de coeur pour Habib dont les expressions foireuses style « t’es beau comme un avion » ou « ça craint du cul » le tout avec un accent arabe version Gad Elmaleh vous feront sourire à chaque fois qu’il ouvre la bouche.

Bref, un coffret anti-déprime d’excellente qualité et qui de plus fait la part belle à la découverte d’un environnement peu connu et à mix culturel enrichissants !